1. |
Grands départs
03:28
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porte 27 terminal B
j'enchaîne les cigarettes
y'a personne sur le quai
aucun détail aucun contour
la nuit le long des rails
le temps file à rebours
de grands départs de beaux discours
des rumeurs dans le noir
des promesses d'amour
porte 27 terminal B
j'enchaîne les cigarettes
y'a personne sur le quai
dans les miroirs
les seuls reflets des phares
et cet enfant qui danse
dans le brouillard
d'un grand départ
d'un long détour
de peur que ne s'attardent
les pas d'un prochain jour
porte 27 terminal B
j'enchaîne les cigarettes
y'a personne sur le quai
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2. |
The second blast
04:14
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it begins with a cold
season in the north
physical disguise
of a sun in end of course
first hiding in the snow
right beside the highlands
it’s waiting there to grow
to get the right appearance
how long does it last
you may have seen it rising
or maybe not
if it sounds like the first scream
if it sounds like a storm
it’s riding kinds of horses
standing in the lightening source
in many directions
it never comes back home
it’s blowing up the houses
and it’s ruining all along
stunning out the spouses
firing up the young
people burn insense
they never wait for it
don’t you hear them shout
don’t you hear it mute
how long does it last
before the second blast
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3. |
La maison
02:28
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sol de béton plafond de plumes
ma maison sertie de papier
entourée de rideaux d'écume
elle a vu les saisons passer
bâtie sur un désert d'argile
meuble et sans meuble semble vide
pourtant dans la chambre s'empilent
songes d'acier masses solides
dans le salon quatre coussins
ternis mais toujours colorés
où poser la tête au matin
pour regarder le jour filer
partout des tapis d'espérance
des aquarelles des portraits
apaisés dans les fleurs d'encens
et partout des vases vidés
on y verrait parfois sans doute
un enfant rire un autre jouer
et nos fantômes en déroute
ne trouvant mur à traverser
elle a connu bien des tempêtes
tenu bon aux assauts du vent
si parfois l'eau perle aux lunettes
cela ne dure jamais longtemps
sol d'horizon plafond de lune
ma maison me semble habitée
quand du perron parmi les dunes
je crois te voir y arriver
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4. |
Ivory blows
04:01
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early in the morning
splits the glow
trying to keep my ring
but i miss you so
your word is on the screen
sowing my soil
shadows and lightings
feeding the hole
expect your daily sign
in binary flows
to aerate my steamy mind
ivory blows
tell me how was your night
glossy or blind
i guess you kept the light on
standing on the line
and in that land of delusion
below and above
did you finally find a reason
to tell me about love
expect your daily sign
in binary flows
to aerate my steamy mind
ivory blows
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5. |
Vivant
05:50
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tenez-vous oui tenez-vous
dans la lumière
au risque d'être indécent
je voudrais vous parler sans préliminaire
en dessous juste en dessous
du laminaire
mesurer évaluer
ce qui pourrait être une blessure ordinaire
je sais pas vous non je sais pas vous
mais moi j'ai plus d'air
je suis qu'un tas de molécules
qui a perdu ses particules élémentaires
je sais pas vous non je sais pas vous
mais j'ai pas de repère
citoyen sans répondant
personnel insignifiant parasitaire
je sais pas vous
mais je suis pourtant
je sais pas vous
moi je suis vivant
je suis pas fou non je suis pas fou
juste pas très clair
solution précipitée
en trans express détaché du caténaire
je suis pas fou non je suis pas fou
pas incendiaire
mais ne me mêlez pas au bruit
je ne suis ni partisan ni pétitionnaire
je suis pas fou
mais je suis pourtant
je suis pas fou
moi je suis vivant
je suis pas saoul non je suis pas saoul
j'ai juste l'air
mes absences manifestes
mes instabilités restent involontaires
je suis pas saoul non je suis pas saoul
juste en colère
pourtant même au premier plan
je ne verserai pas dans la surenchère
je suis pas saoul
ou bien juste un peu
je suis pas saoul
moi je suis vivant
je sais pas où non je sais pas où
jeter mes pierres
dans quel ravin dans quel asile
dans quelle caverne intranquille dans quel impair
je sais pas où moi je sais pas où
pourtant je le savais hier
j'ai pas l'art j'ai pas les sous
je sais à peine tenir debout pourtant j'espère
je sais pas où
je sais pas où je suis et pourtant
je sais pas vous
mais moi je suis vivant
je sais pas où
je sais pas où je suis et pourtant
je sais pas vous
mais moi je suis vivant
vivant
vivant
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6. |
L'échappée
03:16
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réveille-toi
accroche au néon blanc
des rideaux de vapeur
sur le sol arasant
le long des murs de chaux
placides et inodores
le bruit venait d'en haut
mais toi tu dors encore
encore
mais qu'est-ce qui nous retient
dans cet abri de paille
aux airs de retraite idéale
là derrière le judas
qui sait ce qu'on ignore
ouvre les yeux je vois
comme un point qui se colore
colore
bleu persan ou corail
terre de sienne ou vitrail
un champ de sémaphores
le bruit venait d'en haut
son écho est trop fort
les mains sur les barreaux
on devine l'aurore
et ton corps
est engourdi regarde
les parois se lézardent
les cendres sur tes pores
le bruit vient du verrou
voilà nous sommes debout
qui nous empêche alors
de courir au dehors
dehors
est-ce la nuit qui s'étire encore
la ville qui se réveille
ou bien est-ce le soleil
sommes-nous à demi morts
dehors
des lueurs sur les contreforts
de ces contrées lointaines
des oiseaux qui reviennent
au bout des corridors
dehors
tu dors encore
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7. |
Colonies
03:20
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et tu fermes la porte
les pales au plafond
claquent en infrasons
des rires qui s'avortent
aux murs de la maison
ça ramène aux saisons
qui étendaient au vide
leur souffle ardent humide
l'haleine en pâmoison
et le ciel bas livide
la sueur sur ses seins
avait le goût du sel
et dieu qu'elle était belle
en ces nuits sans matin
mais bardées d'étincelles
c'étaient les colonies
quand tu disais my love
pieds nus dans la mangrove
et la fleur au fusil
et le ciel se dévide
--
et tu fermes les yeux
l'averse et sa chanson
claquent comme un frisson
sur ces temps lumineux
aux murs de la maison
ça ramène aux moissons
où s'étendaient aux nues
comme à perte de vue
tes prairies d'illusions
tes canopées perdues
ses lèvres et ses mains
ta voix qui s'égarait
sous les palétuviers
les lueurs de benjoin
quand tu la rappelais
partis des colonies
il ne restait alors
en attendant l'aurore
qu'à marcher sous la pluie
et le ciel se dévide
--
ça chante sur la tôle
comme un cri d'artifices
et tu vas voir ton fils
il dort sur son épaule
et le ciel se retisse
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8. |
Daisies
04:30
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one day she falls in your arms
you may be about seventeen
wallowing in the daisies
swaying and shaking for less than a kiss
as a child could be
gathering out your bodies
one day she calls at your home
then you know that you'll split the ways
drawing no more history
but you can't stand that feeling
then you replay the scene as you were seventeen
fading away the daisies
hold on to her i could see you know more
down the summer breeze
you both know it is time
to bring back the keys
you are on the way to unease
can someone betray anymore
silence all around
as she stands by the door
and then she takes off her shirt
as her fallow eyes stare at the ending road
you both know it is time
to find out the code
beyond the lines and the lights
walk further than restless ghosts
is it worth the price
is it worth the price
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9. |
Inner weather
04:40
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right on the way
settled in the cold
it's blowing out my days
my mansion is getting older and older
i will be kind
the pressure is down
my inner weather remains the same
salted waves are coming over
by the eye of the hurricane
don't you ever worry
my cherry red
you will fall down to the ground
on your knees to face the curtains
i will be kind
the pressure is down
my inner weather remains the same
salted waves are coming over
by the eye of the hurricane
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10. |
Tanger
04:13
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tanger ranger
les photos de vacances
l'été dernier
les badauds l'affluence
plonger des quais
sans but en apparence
pensées figées
l'horizon la distance
touché coulé
en bandes dessinées
la tête sous un mouchoir
ne pas oublier
ces paroles fatiguées
bien avant gibraltar
gibraltar
tanger passées
les dernières turbulences
tracer un trait
l'univers qui s'avance
sourire figé
à ces bouées enivrées
vent de face sous les phares
sans se retourner
jouer les évadés
droit devant gibraltar
gibraltar
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11. |
Les papillons
03:43
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moi qui les pensais disparus
les papillons sont revenus
tapis dans l'ombre à moitié nus
les papillons sont revenus
ils ont volé sur les cendres
foulé les quais de gare
du fond des marais de décembre
épuisé ma mémoire
isolés
les armes enrayées
en attendant la guerre
maquillés
de flammes et d'eau glacée
quand finira l'hiver
tu es là je ne t'attendais plus
les papillons sont revenus
d'un pays que j'ai bien connu
les papillons sont revenus
ils sont si beaux si dangereux
dans la lumière des phares
d'un souffle d'air sur tes cheveux
ils réveillent tes yeux noirs
sans un bruit
de flaques en miroirs
ils sauront nous conduire
loin d'ici
dans les lueurs du soir
ne les laisse pas s'enfuir
tu souris
puis tombe le brouillard
tu souffles la bougie
tu dis qu'il se fait tard
c'est ainsi
qu'on referme les remparts
du fond de ma folie
suis-je le seul à les voir
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